Le fret aérien s’impose comme un filet de sécurité face aux crises géopolitiques, aux congestions portuaires et aux ruptures de chaîne d’approvisionnement, augmentant son rôle depuis la pandémie . Cette substitution à la mer se traduit par des pics tarifaires (tarifs multipliés par deux à trois en période de crise) et par une tension forte entre vitesse, coût et impact carbone. Pour les importations Chine→France, cela signifie une continuité possible des flux mais à un coût opérationnel et environnemental nettement supérieur.
QUE DISENT LES EXPERTS DE DOCSHIPPER ?
La bascule vers l’aérien amplifie les risques de volatilité coûts-capacités : anticipatez des hausses tarifaires soudaines et des capacités limitées. Les contraintes environnementales (taxes carbone, SAF coûteux) vont transformer les arbitrages transporteurs/chargeurs et imposer des solutions hybrides. Les importateurs sino-français doivent recalibrer leurs stocks et stratégies de réassort pour maintenir service client sans sacrifier leurs marges.
LE CONSEIL INCONTOURNABLE DE DOCSHIPPER
Diversifier les modes : combinez aérien ponctuel avec maritime LCL/FCL et ferroviaire pour lisser coûts et délais.
Optimiser les profils produits : réserver l’aérien aux SKUs à forte valeur ajoutée ou à rotation critique, basculer le reste vers la mer.
Pré-contractualiser des capacités aériennes négociées (allocations ou tarifs plafonnés) pour limiter les chocs tarifaires en période de crise.
Mesurer et intégrer le coût carbone par SKU dans vos décisions d’acheminement pour anticiper réglementations et coûts futurs.