12 différences clés entre le courtier de camion et le transitaire

Il existe de nombreux moyen d’amener sa marchandise à bon port. On peut notamment citer la voie maritime, le fret aérien mais ce qui nous intéresse ici c’est le camionnage. En effet, il s’agit d’une industrie vaste et qui profite à beaucoup de vendeur et d’acheteur.

Cependant, il faut savoir faire la distinction entre un courtier de fret routier (ou courtier camion)et un transitaire car, oui en camionnage aussi il existe plusieurs personnes sur lesquels on peut compter pour votre futur transport par voie routière.

Ils peuvent sembler bien similaires sur plusieurs points mais il est tout à fait crucial de connaître les différences car cela aura un impact sur le traitement des colis ainsi que des marchandises.

Une F.A.Q. sera bien évidemment à votre disposition à la fin de cet article. Si vous désirez avoir des informations supplémentaires, n’hésitez surtout pas à poser des questions à notre équipe sur le site de DocShipper.

Bonne Lecture !

La mission première du courtier camion est uniquement de s’assurer que les marchandises expédiées arrivent à bonne destination. Il ne manipule aucunement les produits. Comme tout autres courtiers, il ne sert que d’intermédiaire entre l’acheteur et le vendeur.

Un transitaire lui, peut tout à fait prendre possession de la marchandise. Cela dépend s’il déploie ses propres moyens de transport ou bien s’il sous-traite le transport des marchandises à d’autres. Il peut tout à faire les deux à la fois.

Un transitaire peut s’occuper de tout type de transport. Ainsi, s’il doit prendre en charge un fret maritime, il est obligatoire pour lui de posséder un connaissement maritime car ils prennent légalement possession des marchandises avant de les transporter. En effet, légalement, un transitaire est responsable en tant que transporteur du fret peu importe la façon dont il transporte la marchandise (par lui-même ou avec l’aide d’un sous-traitant). Ainsi s’il y a dommages ou pertes, c’est le transitaire qui est responsable en cas de réclamation. Il vaut donc mieux pour lui de souscrire à une assurance.

Étant donné que les courtiers ne prennent pas possession de la marchandise, ils n’ont pas besoins d’être responsable des marchandises. Ils n’ont aucun lien avec le connaissement, et n’ont donc pas besoin de souscrire à une quelconque assurance. Tout comme les transitaires mais aussi les transporteurs routiers, les courtiers sont réglementés par la FMCSA.

Comme dit précédemment, un courtier en fret routier n’a pas besoin de posséder d’entrepôts de stockage ou de camions. Ils n’agissent qu’en tant qu’intermédiaire entre le vendeur et l’acheteur. (ou l’expéditeur et le destinataire d’ailleurs). Leur travail peut, en théorie, être effectué de n’importe où et ils n’ont donc pas besoin de posséder toutes ces ressources.

Les transitaires eux, ont au contraire besoin de tout un réseau de moyens propres (et de sous-traitance aussi). On va notamment pouvoir citer :

• Des entrepôts indispensables au stockage de la marchandise
• Des camions pour pouvoir les transporter
• Des remorques qui peuvent être utile aussi
• De la main d’œuvre
• Etc.

On peut dire que les transitaires sont beaucoup plus impliqués dans le camionnage et c’est donc pour cela qu’ils ont besoins de ressources afin de pouvoir gérer ce service.

Lorsque l’on part d’expédition cela implique un voyage international dans la plupart des cas. De nombreuses marchandises sont expédiées à travers le monde et ce que beaucoup de personnes ignorent, c’est le fait que les courtiers en fret routier ne s’occupent que d’une toute petite partie de ces expéditions. Les envois à l’international ne sont pas pris en charge par les courtiers camion.

En effet, la plupart des expéditions impliquent plusieurs modes de transport. C’est ce qu’on appelle les expéditions multimodales. Les courtiers en fret routier s’occuperont beaucoup plus efficacement d’un chargement entre la Californie et Montréal par exemple. Cependant, il ne peut pas effectuer une expédition Madrid-Philadelphie.

Les transitaires, eux sont multifonctions. Ils peuvent tout à fait s’occuper des expéditions internationales comme on a pu le voir avec le point précédent. Ils sont spécialisés dans ces modes de transport complexe puisqu’ils doivent gérer plusieurs expéditions à la fois et peuvent mettre en relation plusieurs fournisseurs. Devant se préparer à toutes les situations qui pourraient provenir, ils doivent se conformer aux exigences légales des différents pays ainsi que leurs législations.

Ainsi la plupart des importations et des exportations sont traitées par des transitaires. C’est donc à eux de trouver un transporteur pour livrer un conteneur, il organiserait aussi le transport jusqu’au port et organiserait tout le reste du transport en s’assurant que toutes les étapes soient conforme aux formalités légales d’un pays.

Comme on l’a vu avec certains aspects précédents, les courtiers ne peuvent pas déplacer par eux-mêmes le fret. C’est-à-dire qu’ils ne possèdent pas de pouvoir d’agir en tant que transporteur routier, ils ne peuvent tout simplement pas déplacer la marchandise de leurs propres mains. Ils ont un rôle de sous-traitance.

Il existe cependant une exception où certaines entreprises de transport routier sont autorisées par la FMCSA à agir en tant que transporteur en créant une filiale de leur société qui leur permet d’agir en tant que transporteur routier (alors qu’ils ne sont que courtier rappelons-le). Ces cas ne surviennent qu’en cas de surcharge de leur opération de camionnage.

Les transitaires quant à eux disposent, en général d’entrepôts ainsi que du personnel dans un endroit prédisposé. Ils complètent leurs ressources en externalisant la manutention, l’entreposage en dehors de leur propre zone ou encore le transport. Ainsi, dans la plupart des cas, disons qu’ils utilisent à moitié la sous-traitance pour effectuer chaque expédition. Une partie des ressources et main-d’œuvre viendront directement de chez le transitaire, l’autre moitié seront des sous-traitants.

Il faut savoir une chose primordiale dans ce cas-ci. En tant que transporteur, s’il travaille pour un transitaire, il est alors responsable envers celui-ci des articles qu’il transporte.

• Puisque plusieurs modes de transport sont fréquemment utilisés, veillez à avoir des reçus de livraisons clairs. En cas de dommages, le transitaire ne saura pas où le dommage s’est produit dans la chaine d’approvisionnement et demandera forcément un coût pour les dégâts.
• Il faut donc faire attention à la responsabilité que l’on souscrit puisqu’elle est décidé dès le début, généralement selon les incoterms et donc en fonction de l’envoi.

La plupart du temps, les courtiers travaillent à distance. Vous ne pourrez donc pas les rencontrer sur place. Cela peut donc poser problème au niveau de la légitimité puisque dans la plupart des cas, on ne les contacte uniquement par téléphone. C’est pour cela qu’un travail de rechercher est nécessaire en amont afin de vérifier que l’on travaille avec quelqu’un de compétent et efficace.

• Veillez à toujours vérifier l’état de la marchandise. Cela peut prendre du temps mais à long terme, c’est efficace pour éviter un maximum de dégâts.
• Les documents qui permettent de faire voyager les produits sont très important juridiquement parlant. Lisez-les très attentivement avant de signer quoi que ce soit.

Comme on l’a dit dans un précédent paragraphe, les courtiers en fret routier ne sont pas responsable de la marchandise expédiée. Ce sera donc le transporteur ainsi que l’expéditeur (ou le vendeur) qui seront responsable en cas de problème et ce sera vers eux que vous devrez vous tourner pour qu’on vous dédommage. Le courtier lui, essayera probablement de vous aider mais sans plus. Si vous choisissez un courtier mieux vaut donc rester en contact avec ces deux-là.

Vérifiez donc que la société de courtage soit compétente en ayant au moins mis en place un plan de traitement des réclamations et ainsi qu’elle ne vous laissera pas totalement tomber.

Encore une fois les transitaires sont responsables de votre marchandise. Ils peuvent donc être tenu pour responsable en cas de problème. Veillez, ici aussi à vérifier vos articles afin de vous faire rembourser en cas de dommage ou de perte.

En vérité le courtage dans le domaine du camionnage est un peu plus simple qu’un transitaire. Comme nous l’avons vu précédemment, il n’a pas forcément besoin d’avoir des ressources comme des entrepôts, des machines, énormément de main d’œuvre par exemple. Il suffit de savoir communiquer correctement avec tous les acteurs, c’est-à-dire les transporteurs, les acheteurs et les vendeurs. Un simple bureau suffit donc à mettre en relation un expéditeur avec les transporteurs. Vous jouez donc l’intermédiaire entre les deux.

Vous pouvez très bien être une entreprise unipersonnelle puisque vous n’avez pas vraiment besoin de personnel même s’il est mieux en vérité de travailler au moins avec une petite équipée afin d’effectuer des envois plus efficaces.

Le secret, bien évidemment est d’entretenir une bonne relation avec les transporteurs mais aussi les acheteurs puisqu’une erreur peut vous coûtez cher en perdant notamment la confiance de ces acteurs. Organisez-vous de manières à avoir le moins de perte possible et pouvoir gérer les problèmes en cas de dommages car ne pas être responsable ne vous donne pas la liberté d’ignorer vos clients.

En tant que transitaire si vous souhaitez vous lancer, il vous faudra vous intéresser au secteur de l’expédition puisqu’il faudra prendre en compte plusieurs facteurs important dont vos futurs entrepôts ; vos camions, vos transporteurs mais aussi des documents juridiques tels que le connaissement.

Vous allez devoir être enregistré auprès de la FMCSA (Feferal Motor Carrier Safety Administration) si vous souhaitez devenir transitaire aux États-Unis par exemple afin de pouvoir exercer vos activités. Enfin une assurance pour vos transporteurs est indispensable

Ainsi c’est un processus beaucoup plus compliqué et complexe à mettre en place que si l’on voulait devenir simple courtier. En étant responsable, il y a logiquement plus de risque donc il faut savoir se préparer à toutes les éventualités et donc une bonne préparation est nécessaire avant de démarrer toutes entreprises.

En ce qui concerne les courtiers, ils touchent une commission sur ce qu’ils négocient. Leurs revenus varient en fonction du nombre de vendeurs qu’ils mettront en relation avec les transporteurs et plus ils seront nombreux et mieux ce sera. Bien entendu, ce n’est pas l’unique critère puisque le montant de cette commission dépendra du coût de l’expédition qu’ils organiseront (sa taille, son poids, etc.)

Les transitaires gagnent de l'argent sur l'ensemble du processus d'expédition. Ils seront payés directement par le vendeur pour avoir organisés l’expédition. Ainsi cela leur permet de payer les transporteurs et d’effectuer les frais généraux, le reste constituant le bénéfice net.

Les courtiers, encore une fois on un rôle d’intermédiaire. Ils se chargeront de chercher et trouver les expéditeurs et les transporteurs à mettre en relation entre eux. Il faudra ensuite les contacter afin de conclure un contrat de travail. Son rôle est de sous-traiter l’expédition. Par la suite, la société d’expédition facture tous les frais ce sera au courtier de payer la commission qu’il recevra. C’est donc ainsi que les courtiers engagent les transporteurs.

Les transitaires eux, jouent à la fois le rôle de courtier et de transporteur puisqu’ils engagent eux-mêmes les expéditeurs et les transporteurs. Généralement les transporteurs travaillent directement pour le transitaire pour un tarif fixe et celui-ci est payé par l’acheteur.

Les courtiers n’ont aucune obligation de souscrire à une assurance puisqu’ils ne sont aucunement responsable de ce qui arrivera à la marchandise et qu’ils ne prennent jamais possession de la marchandise.

Quant aux transitaires, ils doivent eux en avoir une puisqu’ils sont responsable de la marchandise encore une fois. Ils doivent posséder tout un type d’assurance allant de l’assurance transporteur à celui de l'équipement et des véhicules, etc. Il est tout à fait illégale pour un transitaire de ne pas en posséder.

Un courtier met en relation un expéditeur et un transporteur, il fournit donc une aide logistique (il s’occupera notamment de l’aspect financier et fournira une aide technique). Il ne sera pas présent physiquement et ne vérifiera pas forcément la marchandise ou n’effectuera pas l’étiquetage par exemple.

Au contraire le transitaire sera présent sur place et apportera un aide pratique. La plupart du temps, ils fournissent des instructions sur la façon de préparer les colis selon le type de transport. Il faut qu’il sache s’adapter aux instructions internationales qui sont très différentes selon l’endroit.

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